Communiqué de presse: lors de la séance du conseil communal de la ville de Luxembourg ce lundi 11 juillet, la majorité échevinale DP-déi Gréng a donné un bien triste spectacle.
Les libéraux bleus et les libéraux verts ont clairement choisi, contre toute raison, le camp de la privatisation des réseaux de gaz et d’électricité.
La coalition avait fait mine de jouer le dialogue. Mais c’est le contraire qui est arrivé. Elle a finalement mis non seulement le conseil communal devant le fait accompli, mais également le personnel. Contrairement à ce que prétend le bourgmestre Paul Helminger, le personnel ne voulait aucunement qu’une « décision rapide » fût prise. Au contraire, dans un sondage effectué auprès de l’ensemble du personnel, 100 % d’entre eux se sont déclarés en faveur du maintien de la gestion des réseaux par les services de la ville. Personne n’a favorisé l’option 3, celle que la majorité a imposée ce lundi, à savoir l’intégration des réseaux et du personnel dans la société Creos/Enovos. C’est précisément cette option qui a été adoptée par la majorité.
Contrairement à la coalition, les syndicats et les délégations du personnel auprès de la ville, ont indiqué des pistes concrètes et argumentées en faveur d’une autogestion par la ville de ses propres réseaux. Les responsables de la majorité n’ont rien chiffré rien et n’ont pas été capables d’étayer leurs argumentations.
déi Lénk-Sektioun Stad condamne les pratiques antidémocratiques de la majorité DP-déi Gréng. Ces deux partis libéraux n’ont pas reculé devant le bradage des services publics au mépris de toute consultation démocratique.
De plus, la manière dont la majorité a refusé tout débat démocratique, en court-circuitant la tenue d’un référendum qu’elle savait perdu pour elle, en dit long sur la culture politique et démocratique de la coalition Helminger-Bausch.
Le vote de lundi, ainsi que la manière de procéder a aussi démasqué déi Gréng, qui viennent de prouver par les faits leur adhésion à l’idéologie néolibérale et leur mépris des principes de démocratie de base. Le système n’a même pas eu besoin de les acheter, ils ont cédé gratuitement.
déi Lénk-Sektioun Stad sait que le combat n’est pas terminé. Nous continuerons à soutenir la lutte du personnel pour le maintien d’un service public de qualité.