L’égalité des chances entre hommes et femmes était toujours un sujet important pour les verts (Déi Gréng). Mais depuis un certain temps cela ne semble plus être le cas pour la section des verts à Differdange. Non seulement qu’aucune femme était au conseil communale pour les verts jusqu’à présent tout en sachant qu’ils ont trois siège au conseil. Mais aussi sur le plan politique ils n’ont pas beaucoup montré depuis qu’ils ne sont plus représentés par Jeannot Logelin au conseil communal respectivement au conseil des échevins. Le seul gain politique dans le cadre de l’égalité des chances était peut-être la signature en mars 2010 de la charte européenne pour l’égalité des chances entre hommes et femmes sur le niveau locale. Avec une telle signature une commune s’engage à élaborer un plan d’action et surtout elle s’engage à le respecter. Maintenant en 2016 on n’a toujours pas de plan d’action, mais un changement constant du personnel dans le service de l’égalité des chances et cela sous la direction de Roberto Traversini, d’abord comme échevin et par après comme maire. Peut-être manque-t-il au maire un peu de savoir-faire pour pouvoir mener ce ressort. Mais il y a de la volonté !?

D’autant plus peut-on également douter ce fait de plus en plus car depuis la démission de la présidente de la commission de l’égalité des chances, jadis Mireille De Waha-Weiten des verts, Paulo Aguilar a repris la position du président dans la commission. Depuis lors les verts ont transmis cette position au parti LSAP et leur représentant, Paulo Aguilar, n’est plus présent pendant les réunions de la commission. Le volontarisme semble être très faible pour avancer dans le sujet de l’égalité des chances à Differdange. Non seulement le bourgmestre Roberto Traversini ne montre aucune volonté, mais il paraît que personne de la section des verts à Differdange se trouve d’avoir envie de travailler activement dans la commission respective. Pourtant Differdange à un besoin de rattrapage à ce sujet. Si on jette un coup d’œil au conseil communal il regroupe 19 membres dont seulement trois femmes. Pourtant d’autres communes comme Sanem, Dudelange et Roeser ont au moins 50 pourcent de femmes au conseil communal. Il y a également un manque de femmes dans les différentes commissions. Quand un parti désigne une femme pour une commission elle couvre souvent les commissions typiques pour femmes, comme par exemple la commission des enfants, la commission de l’égalité des chances ou la commission des séniors. Mais elle est très rarement représentée dans la commission des finances ou la commissions de la construction. Il paraît que chez les partis des verts, LSAP, CSV, DP et aussi chez la KPL on pense toujours que les femmes ne savent ni calculer ni construire. Par contre la présidente de la commission de la construction nous démontre le contraire.