Le personnel du tram laissé pour compte par la Ville de Luxembourg et l’Etat?

Nous ne pouvons que le répéter: le Tram est une bonne nouvelle! Le 14 décembre, à la Chambre des Députés, déi Lénk n’a pas hésité à voter en faveur des projets de loi qui vont étendre le tracé jusqu’à la Cloche d’Or et au Findel.

Mais si le Tram est important, il ne faut pas oublier celles et ceux qui sont chargés de le faire fonctionner correctement.

Le Tram est géré par une société privée (LuxTram SA) dont les actionnaires sont la Ville de Luxembourg (30%) et l’Etat (70%). Par conséquent, contrairement aux chauffeurs de bus de la Ville ou les salariés des CFL, les travailleurs du Tram se retrouvent dans un statut privé.

Nous avons déposé aussi bien au conseil communal de la Ville de Luxembourg qu’à la Chambre des Députés une motionappelant le conseil échevinal, respectivement le Gouvernement, donc les représentants de l’Etat et de la commune, qui sont les propriétaires de la société, à rejoindre les revendications des salariés et de leurs syndicats lors des négociations pour la convention collective, qui débuteront en janvier.

Il s’agira de leur assurer des salaires et des conditions de travail décents, similaires à ce qu’ils auraient pu avoir si le Tram avait été intégré dans les CFL ou dans l’AVL et d’éviter ainsi tout dumping social.

Contrairement à ce qu’a prétendu la bourgmestre Lydie Polfer en réaction à la motion de déi Lénk, les salariés du Tram sont en effet, en début de carrière, rémunérés avec un salaire proche du salaire minimum!

Sans oublier qu’actuellement, une amplitude maximale de travail de 13 heures (!) est prévue!

Malheureusement, tous les partis, CSV, LSAP, DP, Gréng et ADR, aussi bien au conseil communal qu’au parlement, ont voté contre les motions de déi Lénk qui ne demandaient rien d’autre que des conditions de travail dont bénéficient également, à juste titre, les salarié(e)s des autres moyens de transport publics.

Communiqué par déi Lénk-Stad  

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