i Lénk s’opposent au projet touristique présenté, récemment, par la secrétaire d’Etat Francine Closener (LSAP) et le bourgmestre Henri Rinnen (DP) autour des deux lacs à Weiswampach.

Sur une superficie de 20 hectares, il est prévu de construire un village de vacances de 100 maisons, un grand hôtel de luxe, un centre de congrès, des restaurants, un parc d’aventures, un Fun-Parc et une station de ski nautique. Le renommé camping existant « Klackepëtz »disparaîtra complètement. La surface bétonnée dépassera celle des deux lacs.

Le projet, désigné à tort comme étant un projet écologique, subventionné par des fonds publics, sera exploité exclusivement par un promoteur privé, à savoir le groupe belge Lamy. Il louera le terrain entier, pour une durée de 99 ans, pour la somme ridicule de seulement 25.000 Euros par an. Il s’agit ici, d’un flagrant cas de privatisation de l’espace public. Sur son site Internet, le groupe fait campagne « d’optimisation fiscale » en investissant dans une seconde résidence. Il est donc clair quelle sorte de « touristes » on essaie d’attirer. Pour cela, le groupe Lamy a déjà créé une société écran à Huldange.

Ni écologique ni durable

Face à ce projet qui privera visiteurs et habitants de la paisibilité des lacs et de ses alentours, déi Lénk s’engagent pour un tourisme doux. Au cours des dernières décennies, les lacs artificiels se sont développés en véritables biotopes et sont devenus l’habitat de nombreux animaux et plantes protégés. Ils doivent être conservés. Avec la réalisation du projet, une importante zone récréative populaire disparaîtra définitivement. L’approche du gouvernement et du conseil communal de Weiswampach est ni écologique ni durable.

En vue de soutenir les producteurs régionaux, déi Lénk proposent l’exploitation d’une boutique offrant des produits régionaux. Une auberge de jeunesse, un sentier nature et un centre de découverte de la nature seraient un véritable enrichissement pour la région au niveau touristique et pédagogique.