Guy Foetz : « La politique du laisser-faire détruit notre qualité de vie, il faut y mettre fin. »
Après une pause de deux ans, Guy Foetz redevient aujourd’hui conseiller communal déi Lénk à Luxembourg-Ville. En application du principe de rotation de déi Lénk, il prend la place de Joël
Delvaux, siégeant aux côtés de David Wagner. Dans son discours d’investiture, Guy Foetz a souligné que la Ville de Luxembourg ne pourra sauver la qualité de vie de ses habitants que si elle renonce au dogme du « laisser-faire » environnemental et social.
Après avoir salué l’engagement de son prédécesseur Joël Delvaux, en particulier dans le domaine de l’accessibilité de la Ville aux personnes à besoins spécifiques, Guy Foetz a évoqué la situation générale à Luxembourg-Ville.
Pour le nouveau conseiller communal déi Lénk, la mairie est en train de perdre le contrôle dans de nombreux domaines :
– La planification urbaine est totalement insuffisante, particulièrement sur les questions du logement et de la mobilité.
– Les objectifs climatiques et environnementaux sont systématiquement ignorés.
– La cohésion sociale est fragilisée par la crise du logement et la ségrégation sociale et politique de la population.
Ces problèmes ne sont pas une fatalité, mais le résultat de choix politiques irresponsables, dictées par l’idéologie du « laisser-faire » prônée par le DP et ses partenaires junior. Cette idéologie est en train de détruire notre qualité de vie, notre environnement et notre cohésion sociale.
Pour montrer que d’autres solutions existent, Guy Foetz, de concert avec David Wagner, soumettra au conseil municipal des propositions consistant à :
– Rompre avec les projets communaux au service d’une minorité d’ultrariches, de type « Royal Hamilius », et mener une politique publique du logement au service de la majorité des habitant.e.s de la Ville.
– Associer activement les habitant.e.s aux décisions, notamment celles concernant le développement de nouveaux quartiers (p. ex. « Route d’Arlon » et « Porte de Hollerich »).
– Préparer la neutralité climatique par la réduction massive de la circulation automobile, en donnant systématiquement la priorité à la mobilité douce et aux transports en commun.
– Amener le Conseil communal de la Ville de Luxembourg à exiger la fin de l’exception luxembourgeoise imposant une condition de résidence de cinq ans aux habitants étrangers pour pouvoir participer aux élections communales. Dans une ville dont les habitants sont à 70 % de nationalité étrangère, cette règle ne peut plus être considérée comme compatible avec le principe du gouvernement démocratique.