L’orange week qui a comme objectif de sensibiliser sur les violences faites aux femmes et aux filles s’est terminée récemment, mais les problèmes de violences persistent.  Au Luxembourg, dans le contexte de l’Orange Week, le décalage entre ce qui est proclamé, c’est-à-dire la solidarité avec les femmes et filles victimes de violences basées sur le genre, par les responsables politiques et la réalité sur le terrain est frappant.

De fait, les instances politiques luxembourgeoises n’arrivent pas à protéger les femmes et filles exposées aux violences et notamment les femmes les plus vulnérables de par leur situation économique et sociale. Des organisations travaillant auprès de femmes victimes de violences et la presse ont révélé très récemment que les lits dans les foyers pour femmes seraient tous occupés de sorte qu’une trop longue liste d’attente existerait. Les médias ont révélé le chiffre de 70 femmes qui sont inscrites sur cette liste. Ce qui est honteux pour un pays comme le Luxembourg. 

Il se pose dans ce contexte la question comment les communes peuvent jouer leur rôle afin de venir en aide aux femmes, filles et enfants victimes de violences basées sur le genre. D’après nos informations, ni la commune de Pétange, de Bascharage ou de Differdange se sont activées afin de secourir d’une forme ou d’une autre, lesvictimes de violences. 

Déi Lénk Péiteng se pose dans ce contexte plusieurs questions; faute de places libres dans les foyers, quelles pourraient être les mesures prisent par la commune de  Pétange? Par exemple par l’aménagement d’un foyer destiné aux besoins de femmes et d’enfants victimes de violences? Pourrait-on imaginer une structure intercommunale?

Serait la commune disposée à reloger d’urgence des femmes, filles et enfants victimes de violences, dans des chambres d’hôtel? La convention d’Istanbul protège les femmes qui n’ont pas de titre de séjour valide et qui sont particulièrement vulnérables. Quels peuvent être les moyens de notre commune pour protéger ces femmes exposées à la violence?

Il est absolument indispensable que notre commune s’active d’urgence afin de protèger ces femmes, filles et enfants vulnérables.